« Performeuse sympathisant avec la peinture, Jeanne Moynot prend le parti de la circulation des formes et des idées. (…) Le vocabulaire plastique de l’artiste emprunte volontiers à la fête, et particulièrement à ce moment transitoire, entre jubilation et tourment, qui pointe au crépuscule. La figure du monstre, ou du freaks, est convoquée, de son origine à son incarnation la plus spéculative ; tous les niveaux de lecture sont autorisés, la surenchère est dans le contenu. C’est justement ce vernis sensible, et non moins concret, qui permet à la forme artistique de prendre le dessus. Les figures archétypales sont mises à mal, bien au-delà de la parodie ou du burlesque. Jeanne Moynot revendique une esthétique DIY – Do It Yourself – héritée du mouvement punk. Elle témoigne d’un désenchantement né des contradictions d’une société perçue sans complaisance. Son œuvre protestataire revêt un caractère spontané et non-violent. » Edwige FONTAINE, extrait du communiqué de presse
People haven’t balls, me neither photographie numérique (© Catherine Merdy), serviettes de bain, carton, pastels gras, enceintes, bois Bande son Urban dance d’Amaury Rémusat Dimensions 200 x 200 x 100 cm Mon dieu bois, néons, styroglass, fusain, peinture vitrail Dimensions 240 x 240 x 40 cm On chie dans l’eau potable Impression numérique sur tissu, leds, bouteilles de bière, paillettes, carton, pages d’atlas Dimensions 180 x 180 cm I have a dream that one day I will be intermittente du spectacle Tissu, carton, gouache, acrylique, ruban Dimensions 550 x 280 cm Mamadou Photographie numérique, objets divers, poubelles Dimensions 250 x 300 x 300 cm Je vis, j’entendis, je ris papier, marqueur, bois sangles Dimensions 300 x 320 cm
Exposition personnelle à Tripode (Rezé) du 22 mars au 25 avril 2015
© Marc Domage